Dossier : «Affaires courantes» suivi de La Mise en tropes
Collé, 128 pages, 17 x 22 cm
Barine V
J. Barine est le patronyme commun à deux auteurs qui, comme ne l’ignorent pas ses fidèles lecteurs, interviennent régulièrement au cours des aventures de Jonathan Gibbey.
Cette gémellité, associée à une porosité entre le réel et la fiction, a fini par entraîner quelques troubles dans la personnalité de ce duo, troubles qui se manifestent nettement dans Dossier: «Affaires courantes».
Dans ce récit, le duo J. Barine a réduit sa présence à un Barine unique, devenu définitivement personnage et traitant sur un pied d’égalité avec les autres acteurs de la fiction. Mais l’effort entrepris par J. Barine pour maîtriser sa tendance schizophrénique s’est heurté à un nouveau dédoublement. Les deux auteurs interviennent aussi en tant que tels et commentent le récit qu’ils sont en train de rédiger.
Soucieux de ne pas soumettre le bel intellect de ses lecteurs à des acrobaties susceptibles de lui porter atteinte, l’éditeur, M. B., directeur d’«Énigmatika Press» a jugé bon de distinguer «J. Barine» auteurs, de «Barine» personnage, par un artifice typographique.
Les interventions des premiers sont composées en caractères italiques tandis que celles de Barine, personnage engagé dans l’action, ne se distinguent pas du texte courant composé en caractères romains.
À l’issue de Dossier : « Affaires courantes», le lecteur constatera la radicale solution apportée à cette tentative de thérapie et le nouveau statut conquis par Jonathan Gibbey qui s’exprime dans La Mise en tropes.
P. Dourcy. P. Gayot
Dossier: «Affaires courantes» débute comme une aventure de James Bond, se poursuit comme un roman de Raymond Roussel et s'achève comme un paradoxe topologique d’Escher. J. Barine lance son limier à la poursuite des épisodes du récit auquel il participe. Ce récit a été commandé par l’éditeur M. B. (a-t-il été obéi?) pour être «pimenté de violence et d'érotisme» et s’inscrire «dans les conflits ethniques, religieux et politiques du monde d'aujourd'hui».
 
Après cette intrigue sans fil directeur et finalement sans directeur, Jonathan Gibbey prend lui-même la parole et la plume dans La Mise en tropes pour conter, avec l'imagination qu'on lui connaît, le récit — cette fois charpenté comme une tragédie classique ou une dissertation universitaire — d’un autre épisode de sa lutte contre l’OR.LI.PO.
 
Cette dernière, alliée à l’Armée du Salut et au terrible docteur Synec, s'est engagée dans une nouvelle entreprise d'asservissement de l’Humanité. Gibbey parviendra-t-il à rendre à celle-ci le «saint langage: Honneur des hommes» ?
 
Autre «recherche dans le temps perdu», La Flèche du ciel, au titre chestertonien, est une courte nouvelle où Gibbey retrouve Jerlock, l'infaillible ordinateur, qui résout un crime impossible commis au sommet de la tour de Babel.
Sommaire
 
- Dossier : «Affaires courantes»
- La Mise en tropes
- La Flèche du ciel
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